En confinement, persévérons toujours dans la foi, l’espérance et l’amour
Je voudrais commencer par féliciter tous les membres de la Famille Shalom, étudiants comme personnel, pour la compréhension et la flexibilité avec lesquelles nous avons géré la crise causée par la pandémie du COVID-19 et l’amour qui nous a caractérisés.
Personne ne pouvait anticiper cet événement dont les conséquences négatives sont palpables sur tous les plans de la vie de l’Université. La pandémie du Coronavirus a sans doute perturbé nos projets présents et futurs. Dans une pareille circonstance, il est de nature humaine de se plaindre comme les Israélites dans le désert. Mais l’apôtre Paul rappelle qu’ « aucune tentation ne [nous] est survenue qui n’ait été humaine. » Mais ensuite il nous donne la promesse extraordinaire que « Dieu est fidèle, et il ne permettra pas que [nous] soyons tentés au-delà de nos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que nous puissions la supporter. » (1 Cor 10.13)
Ne soyons pas comme Saül (1 Sam 13), qui avait reçu la promesse de victoire sur les Philistins et celle d’être établi roi d’Israël. Tout ce qu’il avait à faire était d’attendre sept jours pour que le Prophète Samuel arrive et offre l’holocauste de communion à l’Éternel. Mais comme les Philistins se rassemblaient en masse contre Israël, Saul, impatient, décida d’usurper : il offrit lui-même l’holocauste à l’Éternel juste avant que Samuel n’arrive et lui faire le reproche suivant : « Tu t’es comporté de façon stupide ! Tu n’as pas respecté le commandement que l’Éternel, ton Dieu, t’avait donné. L’Éternel aurait affermi pour toujours ton règne sur Israël, mais maintenant ton règne ne durera pas. » (1 Sam 13.13).
Présentement, nous attendons la fin de cette pandémie, la réouverture de l’Université, la reprise des cours, bref, le retour à la vie normale. Il est important de savoir que cette période d’attente est très précieuse aux yeux du Seigneur. En effet, Dieu est à l’œuvre dans nos cœurs parfois même davantage pendant ces moments difficiles, où nous courrons çà et là préoccupés par les soucis de ce monde. Aux yeux des Israélites, la période dans le désert était une période de misère ; il faisait chaud, ils mangeaient la même chose chaque jour, et ils attendaient des dizaines d’années pour entrer dans la Terre Promise. Mais l’Éternel, se référant en cette période, dit : « Je me souviens de ton attachement de jeune fille, de ton amour de jeune mariée. Tu me suivais alors dans le désert, sur une terre impossible à ensemencer. » (Jér 2.2)
Pour Dieu, c’était un peu comme son voyage de noces. Pourquoi ? Parce que le désert obligeait les Israélites à dépendre uniquement de Lui, et l’attente de la Terre Promise démontrait leur espérance et leur foi que Dieu accomplira ses promesses. En cette période de crise et de confinement, soyons donc sensibles à ce que Dieu veut nous apprendre. C’est une occasion de nous rapprocher davantage de Lui. Calmons nos esprits comme le prophète Élie dans le désert qui garda une attitude de sérénité après avoir entendu la voix de Dieu dans « un murmure doux et léger » (1 Rois 19.12).
Paul nous exhorte, en Romains 12.12, en ces termes : « Réjouissez-vous dans l’espérance et soyez patients dans la détresse. Persévérez dans la prière. » Et l’Eternel source de paix, fera que vous soyez totalement à lui ; qu’Il garde votre être entier, l’esprit, l’âme et le corps, irréprochable pour le jour où viendra notre Seigneur Jésus-Christ. Celui qui vous appelle accomplira cela, car Il est fidèle (1 Thess 5.23-24 BFC).
Prof. Georges Pirwoth Atido, Recteur de l’Université Shalom de Bunia